Les causes en sont méconnues mais les déséquilibres nutritionnels semblent en cause, en dehors des cancers familiaux aux (rares). Il est fréquent et grave. Le cancer colorectal touche environ 250000 personnes en France dont environ 48000 nouvelles personnes en France chaque année. C’est la 2ième cause de décès par cancer. 60% des cancers digestifs. Il est primordial de se faire dépister car il peut être guéri dans 9 cas sur 10 s’il est détecté tôt. La prise en charge des cancers-colorectaux par le système de santé est de plus en plus précoce et rapide.

Des pathologies comme la rectocolite hémorragique, les polypes, la maladie de Crohn sont considérées comme précancéreuses, elles donnent le signal d'alerte et doivent inciter les patients atteints à modifier leur mode alimentaire et à réorganiser leur milieu intestinal dans le sens de la normalisation, et surtout à se faire surveiller par un gastroentérologue qui décidera de l’opportunité d’une coloscopie.

Les chiffres :


-    33000 nouveaux cas de cancers du colon surviennent chaque année en France ;
-    15 000 décès par an ; 
-    15 % de l'ensemble des cancers en France ;
-    40 % de ces cancers touchent le rectum,
-    60 % le côlon où la localisation principale est le sigmoïde ;
-    l'incidence est en augmentation régulière de 4 % par an ;
-    90 % des cancers du côlon et du rectum sont sporadiques ;
-    à partir de 45 ans et double ensuite à chaque décennie ;
-    l'âge moyen du diagnostic se situe vers 65 ans ;
-    60 et 80 % des cancers du côlon et du rectum se développent à partir d'un adénome, tumeur bénigne qui se cancérise secondairement en quelques années ;
-    Le taux de survie à 5 ans, tous stades confondus, est de 40 %.
   
Certains caractères transmis de manière héréditaire, comme dans la polypose adénomateuse familiale et le syndrome HNPCC, sont responsables d'un risque accru de cancer rectocolique. Ces formes familiales représentent moins de 10 % des cancers du côlon et du rectum. De même, les maladies inflammatoires du tube digestif  comme la maladie de Crohn et la RCH présentent un risque de transformation cancéreuse accru qui justifie une surveillance régulière.

Il ne faut surtout pas attendre la manifestation de symptômes évoquant un cancer du côlon car cette maladie est très longtemps latente et donc asymptomatique ! Et il ne faut donc certes pas attendre l’apparition de douleurs abdominales. Pas plus que des troubles du transit intestinal, une anémie ferriprive, un méléna ou des rectorragies. Le cancer du côlon peut parfois se révéler par une complication, occlusion intestinale, hémorragie, perforation ou métastases du foie.

Quant au cancer du rectum, ce sont des rectorragies associées ou non à de faux besoins impérieux et fréquents avec émission de glaires sanglantes, une constipation ou une diarrhée récente, plus rarement une occlusion, une anémie, des métastases. Le diagnostic peut être fait par le toucher rectal en cas de cancer développé dans la partie moyenne ou basse du rectum.

C’est insister sur la coloscopie régulièrement pratiquée dès l’âge de 45 ans et plus tôt en cas de cancer familial, seul examen qui permet de visualiser la tumeur et de réaliser des biopsies et même de procéder à l’ablation de polype, lésion bénigne permettant ainsi la prévention du cancer du côlon et du rectum. Parfois, le diagnostic de cancer du rectum peut être fait au toucher rectal, à la rectoscopie au tube rigide et par coloscopie courte.

Dès lors que le diagnostic de cancer du côlon est porté, un bilan carcinologique et préopératoire sera pratiqué. Le traitement chirurgical des cancers du côlon non compliqués repose sur l'exérèse de la tumeur primitive qui dépend du siège de la tumeur.

Le taux de survie à 5 ans, du cancer du côlon et du cancer du rectum tous stades confondus, est de 40 %. Les principaux facteurs pronostiques sont : la profondeur de l'envahissement pariétal, l'envahissement ganglionnaire, la présence de métastases lors du bilan initial.

La prévention du cancer colorectal est le point capital de la prise en charge. La prévention a pour objectif de détecter et de traiter les polypes, lésions du côlon avant le stade de cancer ou à un stade où la guérison est encore possible. Le traitement proposé pour guérir ou freiner la progression du cancer colo rectal sera adapté à la situation du patient. En fonction du stade évolutif des lésions, il pourra être proposé la mucosectomie, la chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie suivant le stade du cancer.

Le cancer du côlon est l’un des plus fréquents en France. Il peut être prévenu, grâce à l’exérèse systématique des polypes du côlon par une coloscopie systématique et régulière dès l’âge de 50 ans pour les sujets n’ayant aucun antécédent familiale de cancer du côlon et plus tôt dans le cas contraire. C’est aujourd’hui la seule méthode réellement fiable de prévention du cancer colorectal !

Il s’agit grâce à la coloscopie de s ‘assurer de l’intégrité du tube digestif terminale, le côlon, appelé également le gros intestin. C’est un examen visuel qui, pour être vraiment contributif nécessite évidemment que le gastroentérologue y voit nettement et intégralement la totalité de la muqueuse du côlon ; c’est pourquoi il est demandé au patient dans un premier lieu de se soumettre durant trois jours à une régime particulier, sans résidu, et la veille et parfois aussi le matin, à une purge qui vise à éliminer d’éventuels résidus de matière.

Cet examen, tout à fait indolore sous sédation anesthésique, lorsqu’il est bien conduit, permet de faire des prélèvements, que ce soit à visée bactériologique, parasitaire, ou cellulaire (destinés à être analysés en laboratoire), et même de procéder à l’exérèse (ablation) de polypes à ‘aide d’une micro pendant ce même examen. Car, presque tous les cancers du côlon ont débuté par un polype qui est une tumeur bénigne et qui s’est secondairement cancérisée. Donc, en éradiquant 100% des polypes du côlon, on prévient presque 100% des cancers du côlon.

Comment le Docteur Amaris décide-t-il du traitement ?

Plusieurs options thérapeutiques peuvent être envisagées suivant le diagnostic  à la suite des examens nécessaires qui ont été réalisés par le gastroentérologue.
Suivant l’évolution de la maladie, le traitement le plus efficace et le plus adapté vous sera proposé. Tous les choix du traitement vous seront expliqués afin que vous puissiez participer au choix de l’option thérapeutique de manière éclairée par une information complète.

Le Docteur Juan Amaris est un expert qui est à votre écoute pour répondre à toutes vos questions et interrogations.

 

Quels sont les traitements du cancer du colon ?

La mucosectomie est une intervention de chirurgie endoscopique réalisée par les voies naturelles par coloscopie et elle nécessite une certaine expertise voir même un matériel particulier pour les tumeurs colorectales de gros volume, avec parfois une hospitalisation suivie une surveillance régulière pour contrôle et/ou complément du geste initial. L’ablation de la tumeur peut ainsi être réalisée par voie coloscopique pour les cancers dépistés très tôt. Cet acte se réalise grâce à un coloscope  introduit par l’anus dans le côlon. Cette technique élégante permet d’éviter la chirurgie traditionnelle par voie abdominale, qui est toujours risquée, mais nécessite une surveillance étroite et des contrôles durant quelques années.

La chirurgie est indiquée pour les tumeurs du côlon et du rectum trop avancées, trop volumineuses ou trop profondes, infiltrant dans la paroi du colon pour permettre une mucosectomie. Le cancer peut être aussi opéré par voie abdominale traditionnelle suivant le cas (laparotomie ou cœlioscopie) avec résection d’une partie du côlon ou du rectum. Elle permet d’extraire grâce une exérèse (ablation) d’une partie ou de la totalité du côlon. Elle peut nécessiter une intervention chirurgicale en deux temps avec une mise en la poche d’une partie de l’intestin temporaire ou définitive. La chirurgie permet également de dresser un bilan d’extension locale de la maladie.

La chimiothérapie, en fonction des cas, peut être également proposée. Elle peut soit précéder la chirurgie ou y être associée.

La radiothérapie permet de détruire les cellules cancéreuses. Elle peut être réalisée avant ou après la chirurgie.

La Surveillance après le traitement
Afin de s’assurer que le traitement a été efficace et éviter une récidive le patient aura une surveillance médicale régulière au cours de consultations, par des examens complémentaires sanguins et radiologiques et des coloscopie répétées.

Dans la grande majorité des cas plus le diagnostic du cancer colorectal est précoce et plus le cancer est à portée de guérison. Il est donc très important de se faire dépister très tôt, dès l’âge de cinquante ans en dehors de cancers familiaux, afin de prévenir le cancer colo rectal.
 

 

Les diverticules

Les diverticules sont des déformations de la muqueuse intestinale qui subit différents changements au gré des fermentations trop longues voire des putréfactions répétitives, des gaz, de la colonisation par des bactéries pathogènes et des inflammations fragilisant la muqueuse ; son altération sous forme d'hernies est appelée diverticule. Il s'agit de cavités qui peuvent garder des résidus alimentaires, comme un levain favorisant des fermentations chroniques. Les diverticules peuvent évoluer vers l'infection (diverticulite), la perforation, la péritonite et l'hémorragie.